La Banque Centrale Européenne (BCE) a décidé de relever son principal taux directeur d’un quart de point.
Il sera donc dorénavant à 4,25%.
Une mesure qui, ses dirigeants l’espèrent, luttera contre la hausse des prix.
En effet, elle est confrontée à une inflation record en zone euro.
Le cap de 4% d’inflation a en effet été atteint en juin 2008, suite à la flambée des prix du pétrole et de l’alimentaire.
L’augmentation des taux vise donc à freiner cette tendance. En effet, la mission prioritaire de la BCE est de garder des prix stables (légèrement en dessous de 2%).
Pour M. Jean-Claude Trichet, président de la BCE, c’est une condition nécessaire à la stabilité de l’économie.
Cela devrait faire reculer la menace d’une surchauffe inflationniste et modérer les effets sur l’économie européenne.
Dans tous les cas, cette décision n’est pas au goût de tout le monde. Certains responsables politiques des pays membres de la zone Euro ne la trouve pas pertinente, et surtout risquée face au contexte actuel (ralentissement de la croissance).
C’est le cas par exemple de la France et de l’Espagne.