À l’occasion de la 8ème commission internationale entre la France et le Luxembourg un nouvel accord entre les deux pays a été conclu ce 11 décembre 2025 avec l’objectif d’endiguer la pénurie de médecins qui touche notamment les territoires mosellans.

Pas de nouveau compromis sur le télétravail mais un partenariat renouvelé pour former la future génération de médecins. La collaboration universitaire entre l’État français et le Grand-Duché se voit renforcé avec un réseau qui intègre désormais l’Université de Reims Champagne-Ardenne, en plus de l’Université de Lorraine, de l’Université de Strasbourg, de l’Université de Paris Cité et de Sorbonne Université.
L’avenant signé comprend l’augmentation du quota annuel d’étudiants luxembourgeois pouvant être intégrés dans les formations françaises de 25 à 34 individus. Dans le cadre de la convention, chaque université française s’engage à accueillir au minimum 5 étudiants luxembourgeois en 2ème année d’études médicales et 3 en première année de formation chaque année.
« En tant que médecin de formation, je suis particulièrement attachée à la qualité de la formation médicale et à la sécurité du parcours de nos étudiants. L’avenant signé aujourd’hui renforce non seulement la coopération entre la France et le Luxembourg, mais garantit également une meilleure planification pour la formation de nos futurs médecins. Les incertitudes rencontrées cet été ont montré l’importance d’un cadre clair et d’un dialogue constant; je me réjouis que nous ayons pu, ensemble, poser les jalons d’une collaboration encore plus solide. »
Stéphanie OBERTIN, ministre de la Recherche et de l’Enseignement supérieur (communiqué de presse)
Au-delà de cet accord, le Luxembourg s’engage à développer ses propres parcours de santé. Après l’ouverture d’un bachelor en médecine, de nouvelles formations, notamment en soins infirmiers, sont en projet. À long terme, le gouvernement envisage la création d’un master complet en médecine.
En augmentant le nombre de médecins formés au sein des universités frontalières, et au sein du Grand-Duché à l’avenir, l’idée est de préserver la qualité des soins au Luxembourg en réduisant les problèmes rencontrés de l’autre côté de la frontière.



