Le Programme international de l’OCDE pour le suivi des acquis des élèves, également appelé PISA, est devenu en 10 ans une référence en matière d’évaluation de la qualité des différents systèmes d’éducation mondiaux.
Le Luxembourg est cette année en-dessous de la moyenne.
Le classement PISA consiste en une série d’évaluations qui en 2012 reposaient principalement sur les mathématiques, avec notamment la compréhension de l’écrit, les sciences et la résolution de problèmes. Cette année, les participants ont pu choisir une épreuve optionnelle : celle de la culture financière.
Ce sont environ 510 000 élèves, dont l’âge est compris entre 15 ans et 3 mois et 16 ans et 2 mois qui ont participé à ces épreuves en 2012 pour représenter les 28 millions d’élèves âgés de 15 ans scolarisés dans les 65 pays participants à ce classement 2012.
Le Luxembourg sous la moyenne
En mathématiques, la moyenne de l’OCDE est établie à 494 points sur une base de 600 points au total. Le Luxembourg se situe légèrement en-dessous de cette moyenne avec un score de 490 points.
Quant au bien-être des élèves, la moyenne OCDE est établie à 80% d’élèves qui déclarent se sentir bien à l’école. Le Luxembourg est juste en-dessous de cette moyenne avec un score d’environ 79%.
Mais tout n’est pas négatif pour le Luxembourg puisque l’étude rapporte que depuis la création du classement PISA il y a 10 ans, le Luxembourg fait partie des pays qui sont parvenus à accroître leur pourcentage d’élèves performants en mathématiques, en compréhension de l’écrit et en sciences.
Le prochain classement PISA se fera en 2015 et mettra cette fois l’accent sur les sciences naturelles.
J’ai des adolescents scolarisés au Luxembourg, et s’ils ont des résultats corrects et apprécient leur école, ils sont néanmoins altérés par la quantité anormale de travail qu’ils doivent fournir. Ils se lèvent à 6h30 et se couchent souvent à 24h pour finir de préparer leurs tests et autres révisions! C’est trop ! Beaucoup de leurs amis(e)s sont déprimés, utilisent des médicaments pour tenir, abandonnent ou payent des aides extérieurs pour réussir à répondre à l’énorme demande de chaque professeur. Qui accepterait de travailler plus de 15h par jour ! C’est contre-productif et dangereux pour l’avenir de la nation que nous aimons.