Economie & emploi

L’imprimerie Faber implique ses clients dans l’impression climatiquement neutre.

Cette initiative, qui est une première au Grand Duché, s’inscrit dans une tradition de protection de l’environnement et d’utilisation rationnelle des ressources naturelles, bien établie dans cette entreprise familiale fondée en 1914.
Imprimer en préservant la nature et le climat : c’est possible aujourd’hui. L’imprimerie Faber en apporte la preuve en proposant à ses clients l’impression climatiquement neutre.
Concrètement, elle s’est dotée des outils informatiques d’analyse lui permettant de calculer pour chacune de ses productions les émissions de CO2 correspondantes. Ce travail d’audit a été conduit et certifié par le cabinet spécialisé ClimatePartner GmbH & Co.KG, qui a développé le concept d’impression climatiquement neutre.

Etant ainsi capable de déterminer les quantités de gaz carbonique émises pour chacune de ses prestations, l’imprimerie Faber propose à ses clients l’achat de certificats permettant de compenser ces rejets. Ces opérations sont valorisées à hauteur de 1 à 2 % du coût total de la production, un pourcentage intégralement affecté à la production d’énergie verte (éolienne, solaire…). Les clients de l’imprimerie peuvent non seulement connaître la destination de leur participation financière pour la préservation du climat, mais également choisir entre différents projets.
Les travaux d’impression réalisés dans ce cadre bénéficient de la mention « neutre pour le climat », apposée sur les documents. Cette mention témoigne de l’engagement du client en faveur de la préservation de la planète et conforte son image de marque.


En proposant cela, l’imprimerie Faber poursuit « un engagement dans la continuité des actions déjà conduites par la société en faveur de la protection de l’environnement et de l’utilisation optimale des ressources naturelles dans le cadre du développement durable », explique Roger Wagner, son directeur général. L’imprimerie Faber est ainsi certifiée FSC (Forest Stewardship Council) ainsi que PEFC, qui sont les normes les plus recherchées par les papetiers. Elles sont garantes du respect de bonnes pratiques dans la gestion durable des forêts et permettent une traçabilité des bois exploités.
Des investissements technologiques ont également permis de réduire considérablement l’utilisation d’alcool et permettent d’utiliser des encres biodégradables.

« Parallèlement, l’imprimerie Faber prépare d’autres initiatives visant à réduire sa consommation d’énergie et plus globalement son impact sur l’environnement », observe M. Wagner. Elle met notamment en place un projet de récupération d’énergie de sa salle des machines pour chauffer les espaces de stockage. De même, elle utilise les nouvelles technologies et la visio conférence pour réduire les déplacements de ses salariés. Toutes ces actions induisent en retour une baisse des émissions de CO2 pour ses productions et de ce fait une diminution des achats de certificats destinés à compenser les rejets de gaz carbonique. Bref, le cercle vertueux des économies d’énergie.
« Renoncer à cette approche, qui est pour nous une ligne de conduite sinon une philosophie, serait une erreur, même en cette période de contraintes économiques », affirme M. Wagner, convaincu de la responsabilité des entreprises dans la bataille pour le développement durable.

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