Ecarts de salaire au Luxembourg

D’après la dernière étude du Statec, tous les travailleurs ne sont pas logés à la même enseigne.

Les frontaliers français, belges et allemands gagnent moins que les résidents luxembourgeois.

Des écarts sont enregistrés sur les rémunérations des femmes, des jeunes, selon le niveau de professionnalisation et les secteurs d’activités.

Sans surprise les anciens perçoivent des salaires plus important que les nouveaux arrivants d’une entreprise.

Les Frontaliers

Quand le salaire mensuel moyen d’un habitant du Grand Duché est de 3 464 €, celui d’un frontalier français est de 2 741 €, soit 20 % de moins.

Les travailleurs belge sont rémunérés avec moins 1% sur leur fiche de salaire et les allemands jusqu’à 6%.

L’enquête note également que les salariés provenant de Belgique occupent plus souvent des postes de directeurs ou cadres supérieurs car plus qualifiés. En moyenne, le Statec compte 38% d’universitaires.

En général, 83% des employés touchent un salaire inférieur ou égal à 4 500 €/mois soit le triple du salaire social minimum.

Homme et femme

L’étude révèle que les hommes sont systématiquement mieux payés que les femmes. En octobre 2006, le salaire moyen était de 3 243 € . Les femmes touchaient effectivement cette somme tandis que leur homologue masculin obtenaient le revenu moyen de 3 359 €.

Les professions

Selon estimation, un employé non qualifié gagne annuellement 5 000 € de moins qu’un cadre supérieur.

Le niveau du salaire médian d’un universitaire dépasse de 90% celui d’un salarié sans diplôme. La plus forte progression du taux est enregistrée sur la tranche de l’enseignement secondaire entre supérieur et inférieur, de l’ordre de 48%.

D’autre part, les salaires varient fortement d’un secteur d’activité à un autre. Les primes et les gratifications jouent un rôle considérable dans le calcul des rémunérations.

Elles peuvent agrémenter le salaire médian de 20% chez les temps plein du secteur financier et de 5% pour les travailleurs du domaine de l’Horeca.