Economie & emploi

Le Luxembourg en 12e place des économies mondiales les plus compétitives

Le World Competitiveness Yearbook (WCY) 2009 classe le Grand Duché au 12ème rang des économies les plus compétitives.

Le Luxembourg perd ainsi 7 places, étant 5ème en 2008.

La chute témoigne de sa fragilité structurelle,  aggravée par la crise.

L’analyse repose sur quatre indicateurs : les performances économiques, l’efficacité des pouvoirs publics, l’environnement des affaires et la qualité des infrastructures.

L’étude pointe du doigt les lacunes dans l’enseignement et la recherche, la formation, la sécurité sociale, la fiscalité, les finances publiques ou des infrastructures.

En matière de gestion de crise le Luxembourg est 16ème.

Concernant les autres pays, la France est classée au 28ème rang (25ème l’année dernière), la Belgique occupe la 22ème place (24ème dans le passé) et l’Allemagne est 13ème (16ème auparavant).

L’enquête est publiée par l’institut suisse IMD (International Institute for Management development) et coordonnée par la Chambre de Commerce du Luxembourg.

La performance économique

La 4ème place mondiale revient au Grand Duché. Les entreprises sont performantes.

Elles assurent un niveau de vie élevé et un taux de croissance de l’emploi très enviable. Les résultats mettent en avant les exportations, particulièrement dans le secteur des services.

Toutefois, l’économie continue d’être dominée par le secteur financier. Avec la crise la demande des autres pays en biens et services diminue. Le Luxembourg en ressort affecté.

L’enquête prévoit l’aggravation de la situation au courant de l’année 2009, puis 2010, voire même au delà.

L’efficacité des pouvoirs publics

Selon le WCY 2009, la situation se détériore. Le Luxembourg perd continuellement de sa compétitivité. Il passe du 9ème au 16ème rang entre 2007 à 2009.

L’une des faiblesses principales réside dans le manque de flexibilité du marché du travail. La législation est jugée trop rigide. Le système d’indemnisation des chômeurs est peu encourageant pour retrouver un emploi.

En matière de politique fiscale, le Luxembourg attire de moins en moins les entreprises, même si la qualité du crédit est saluée par les agences internationales.

L’environnement des affaires

Le Grand-Duché perd 6 places et se retrouve au 15ème rang.

Parmi les faiblesses relevées, le faible taux d’emploi féminin et le coût important du facteur de production « travail ».

Parmi les points positifs, l’IMD remarque le niveau élevé des actifs bancaires par rapport au PIB et la productivité du travail par personne employée.

Les infrastructures

Le Grand Duché gravit un échelon, passant de la 18ème à la 17ème place.

Le nombre de brevets déposés par l’industrie proportionnellement au nombre d’habitants est élevé.

Le degré d’équipement en ordinateurs par habitant, le nombre d’abonnés à la bande large, et la proportion relative des personnels de Recherche et Développement sont encourageants.

Même si le Luxembourg a stabilisé ses performances, elles restent largement en dessous des objectifs.

L’éducation ne répond pas suffisamment aux besoins réels de l’économie. Les ingénieurs qualifiés manquent sur le marché du travail.


Image : sostav.ru

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