A la fin de l’année, une filiale de Vodafone s’implantera au Luxembourg. Le groupe britanique devrait créer 130 emplois en trois ans.
Vodafone Procurement Company s.à.r.l. devra être opérationnelle vers la mi-2008 et sera en charge de l’ensemble des achats des différentes sociétés du groupe.
Elle espère améliorer son efficacité et diminuer ses coûts en jouant sur les économies d’échelle d’une véritable centrale d’achat. Avec près de 232 millions de clients à travers le monde, le montant de l’économie ainsi réalisée se chiffrerait à plus de 250 millions de livres.
Le transfert des membres du personnel actuellement occupés dans les filiales qui seront fermées du fait de la réorganisation, constituera le plus important du quota d’emplois nouveaux auquel viendra s’ajouter cette estimation des 130 employés d’origine locale.
Après Amazon, eBay, Skype, AOL et d’autres grands noms, les multinationales commencent sérieusement à s’interroger sur leur propre politique afin de penser à effectuer un même choix.
Il est vrai qu’outre la fiscalité du Luxembourg, d’autres arguments non moins attractifs pèsent de plus en plus sur la balance : la disponibilité des ministres toujours prêts à s’impliquer, l’environnement favorable au climat des affaires, les cadres juridiques et législatifs sains et d’avant garde dans le respect des lois européennes, le multilinguisme en vigueur…
