23 membres de l’UE ne respectent pas les exigences communautaires en matière de qualité de l’air (sauf le Luxembourg et l’Irlande).
Celles-ci devaient être entrées en vigueur en 2005.
La Commission leur a donc écrit une lettre pour savoir quelles mesures ils comptaient prendre pour respecter les normes de l’Union européenne.
Elle leur laisse jusqu’à fin octobre pour régler le problème. Ils pourront demander un délai supplémentaire sous conditions.
En effet, ils en bénéficieront si le dépassement des quotas est du à des facteurs extérieurs, sur lesquels ils n’ont donc pas d’influence directe (ex : les conditions climatiques).
Si rien n’est fait pour réduire certaines particules polluantes dans l’atmosphère, des poursuites judiciaires sont envisagées.
Les particules concernées sont issues de l’industrie et des gaz d’échappement des véhicules.
Leur coût pour la santé est important : asthme, problèmes cardio-vasculaires, cancers des poumons, etc..
Le Luxembourg et l’Irlande ne font pas partie de ces 23 états. Ils ne dépassent pas la limite européenne (ils ne peuvent dépasser les 50 microgrammes par m3 d’air que 35 jours par an).
C’est le cas aussi pour la Bulgarie et la Roumanie (entrés dans l’UE en 2007).
Pour information :
La qualité de l’air au Luxembourg est contrôlée par l’Administration de l’environnement.
Elle utilise un réseau automatique de télécontrôle, et comporte 6 stations (Beckerich, Beidweiler, Vianden, Luxembourg-Centre, Luxembourg-Bonnevoie, Esch/Alzette.
Dans ces stations, les taux de substances polluantes prioritaires sont vérifiés. Ces substances sont :
- le dioxyde d’azote (NO2)
- l’ozone troposphérique (O3)
- les particules fines inhalables (PM10)
- le dioxyde de soufre (SO2)
- le monoxyde de carbone (CO)
- le dioxyde soufre (SO2)
