Le Statec vient de publier un rapport sur les performances environnementales du Luxembourg, entre 1985 et 2010.
Améliorer les pratiques et économiser l’énergie, Il semblerait que dans ces domainse le Grand-Duché s’en sorte plutôt bien depuis 25 ans.
Une consommation d’eau diminuée de moitié mais…
Les luxembourgeois ont de quoi être fiers de ce résultat assez spectaculaire. Leur consommation en eau a diminué de moitié en 25 ans.
Le Grand-Duché affiche de très bons résultats, particulièrement en consommation d’eau par habitant. Celle-ci est de 93 m3/hab en 2010, alors que la moyenne des pays de l’OCDE (34 pays membres) est de 860 m3/hab.
Si la consommation d’énergie est difficile à calculer au Luxembourg, du fait du carburant vendu aux frontaliers (45% de la vente globale), le Statec constate tout de même une augmentation de la part d’énergie renouvelable utilisée. Celle-ci est passée de 0,5% en 1990 à 2,4% en 2010.
Concernant les gaz à effet de serre (GES), leur quantité émise a connu des diminutions et des augmentations, souvent dues à un contexte industriel et économique. Entre 1993 et 1998 par exemple, l’émission de GES a fortement diminué, grâce à la fin de l’utilisation de combustibles charbonnés dans les hauts fourneaux du Luxembourg.
La croissance a repris entre 1998 et 2005, avec l’augmentation des ventes de produits pétroliers, sans atteindre pour autant les taux existants avant 1993. Enfin la crise économique et le ralentissement de l’activité industrielle auront eu au moins cela de bon qu’ils ont permis de décroître à nouveau l’émission de GES.
Parmi les polluants atmosphériques, notons que l’émission de dioxyde de souffre (SO2) a été réduite de 500% en 25 ans. De manière générale, tous les polluants sont en dessous de la norme européenne, excepté le dioxyde d’azote (NO2) qui dépasse encore le seuil autorisé de 25 à 50%.
Les luxembourgeois produisent également plus de déchets, à raison de 673 kg/hab en 2006, soit bien plus que la moyenne de l’OCDE à 540 kg/hab. Le rapport du Statec modère en rappelant que la part de déchets revalorisés a largement augmenté également.
En 2010, cette part est de 47% des déchets (27% recyclés et 20% compostés). Avec 35% des déchets incinérés, il ne reste que 18% de la production totale mise en décharge. Cette part de déchets revalorisés a augmenté de 26% de 1995 à 2010.
Enfin concernant la pollution des cours d’eau du Grand-Duché, qui se classe en kilomètres par niveau de pollution, on note également une amélioration. Le nombre de kilomètres de cours d’eau au niveau de pollution forte à excessive a baissé de 80% entre 1973 et 2005.
En 2005, le Statec compte 22 km de cours d’eau concernés par une forte pollution, soit 3% du réseau total du Grand-Duché.
Pour retrouver le rapport complet du Statec, cliquez ici.
Le Statec a publié un rapport concernant les performances environnementales du Grand-Duché entre 1985 et 2010. Ce rapport présente un bilan positif pour le Luxembourg.