Le vélo est une affaire qui roule au Grand-Duché de Luxembourg, et un projet de loi prévoit en conséquence une augmentation du nombre de pistes cyclables, qui devrait doubler et passer, en termes de kilométrage, de 650km à environ 1300km.
Objectif en ligne de mire : atteindre dès 2020 un modal split de 25% pour la mobilité douce.
D’après un communiqué en date du 1er août 2014, un projet de loi déposé à la Chambre des Députés prévoit de doubler le réseau cyclable national en le faisant passer de 650km à environ 1300km. Des réseaux communaux supplémentaires devraient venir se greffer à ce réseau.
Si l’efficacité de la pratique du vélo n’est plus à prouver dans certains domaines comme l’écologie et la santé, les études qui chiffrent l’impact économique positif de l’investissement dans des infrastructures cyclables sont de plus en plus nombreuses.
Elles ont d’ailleurs été analysées par les responsables de la “Cellule mobilité douce” du Ministère du Développement durable et des Infrastructures. D’après le communiqué du gouvernement, ces études
“démontrent l’impact positif dû à une réduction des coûts liés à la santé, aux accidents de la route, à la pollution, à la congestion, aux transports publics, au transport individuel motorisé et à la construction d’infrastructures pour d’autres modes de transport tels que l’automobile.”
Le gouvernement s’appuie sur quelques exemples, comme celui de la ville de Copenhague, qui calcule qu’aux heures de pointe, chaque kilomètre parcouru à vélo plutôt qu’en voiture engendre un bénéfice net pour la société de 27 centimes d’euro.
Ces chiffres qui semblent encourager le gouvernement d’investir de plus en plus dans le réseau cyclable national au fil des années.
